Ce devrait être le slogan contre tous ceux et celles, complices barbares ou débiles tribaux, qui croient que le clitoris n’a pas sa raison d’être et qui pratiquent l’excision. Le clitoris, ne vous en déplaise, est le pénis de la femme, son organe de jouissance par excellence. L’en priver, c’est détruire son identité aussi bien que son droit au plaisir.
Déjà chez les petites filles, le clitoris est une partie de soi qu’elles découvrent avec plaisir et innocence. C’est comme un bouton secret qui procure des sensations divines, qui font du bien à tout le corps. C’est le premier rapport à l’auto gratification. L’amour de soi passe forcément par la capacité du sujet de se procurer lui-même des sensations de bien-être et de jouissance. Et le clito est notre champion, toute catégorie, dans la fabrication du plaisir féminin.
Existe-t-il encore des nanas qui n’ont jamais éprouvé d’orgasme clitoridien ? Dans l’affirmative, mesdames, il n’est jamais trop tard pour bien faire. Sensible à l’excès, le clitoris n’a pas besoin d’un traitement de choc pour déclencher son feu d’artifice. C’est pourquoi certains peinent à procurer un orgasme à leur copine de cette façon. Trop délicat, le clito supporte mal les caresses trop intenses, les touchers trop brusques, les pressions trop directes. Selon des études de magazines féminins, 95% des femmes ont déjà connu l’extase clitoridienne par la masturbation mais seulement 45% par le biais d’une stimulation masculine. Aussi les filles, si vous mettez le grappin sur un mec qui s’y connaît en clito, NE LE L CHEZ PLUS !
Autre chose… Le clitoris adore les caresses linguales. Rien n’est plus délicieux qu’un cunnilingus. Hum, une langue de velours, douce et caressante qui lèche avec amour et passion votre petite bille de plaisir, c’est comme atteindre le nirvana sans avoir à escalader la montagne. Et ça les gonzes, c’est évident qu’on n’y arrive pas toute seule. Alors c’est le moment de dénicher le magicien, l’artiste qui nous fera grimper au septième ciel et qui nous propulsera dans les délices d’un orgasme fulgurant. Et si ce garçon extraordinaire a encore de l’appétit, il remettra ça, une petite demi-heure plus tard et l’orgasme suivant sera encore plus décoiffant.
Bref le clito est à la femme ce que le pénis est à l’homme : indissociable de son moi.