Seulement 30% serait des éjaculateurs précoces, c’est-à-dire des mecs qui ne sont pas capables de se retenir. Ils n’ont malheureusement aucun contrôle sur ce trouble sexuel. Il ne faut pas considérer l’éjaculation précoce comme une maladie, car, physiologiquement parlant, tout fonctionne bien, c’est seulement la mécanique qui s’emballe toute seule et l’homme n’a pas le pouvoir de réguler son orgasme. Imaginez-vous avec un mec qui jouit dès la pénétration, ou même en plein milieu des préliminaires ? Plutôt frustrant !
Certains peuvent avoir vécu une sexualité tout à fait normale, avant de rencontrer ce problème. On parle alors d’éjaculation précoce, dite ‘‘secondaire’’. Cela peut provenir de différents facteurs extérieurs : choc émotif, stress, angoisse, maladie, etc.… Très souvent, l’homme va se refermer sur lui-même et ressentir de la honte. Au niveau du couple, c’est aussi très difficile à vivre et peut provoquer certaines tensions. On se trouve face à un sujet tabou. La femme va alors se sentir insatisfaite et vivre du rejet. Vraiment pas facile à gérer !
Le mieux est sans doute de consulter, même si cela peut être embarrassant. Mais, il existe des thérapies où l’on travaille les aspects psychologiques et comportementaux. L’homme doit apprendre à réduire son côté angoissé et éviter toute appréhension concernant le rapport sexuel. S’il se masturbe tout simplement avant la rencontre avec sa partenaire, cela peut retirer une certaine pression. Ne jamais oublier de respirer ! En effet, certaines techniques respiratoires permettent aussi de contrôler la contraction musculaire. Il faut respirer, relaxer, relativiser, réapprendre à se faire confiance. Ensuite, quelques positions peuvent ralentir l’éjaculation, comme par exemple, celle de l’homme allongé sur le dos. Changer d’endroit aussi permettrait de défaire certaines mauvaises habitudes. Le couple doit également ralentir le rythme, avoir des mouvements plus lents et sensuels. Ainsi, l’homme pourrait être plus à l’écoute de son corps et de ses sensations. Découvrez la technique du ‘‘seft-control’’ masculin, il s’agit de stopper tout mouvement juste avant une éjaculation imminente. L’homme peut exercer une certaine pression au niveau du gland, après s’être retiré. Une fois l’envie passée, on reprend tranquillement, vers une satisfaction partagée. Il est possible de reprendre le contrôle sur cette hypersensibilité du pénis. Pratiquer souvent aide à la persévérance.
Surtout ne jamais désespérer, il faut un sacré courage et un soutien mental pour remonter cette épreuve. Le couple, ici, doit se faire confiance et y croire. Tout est bon à essayer, pour s’éclater à deux au lit ! Mais entre nous, le petit avantage des éjaculateurs précoces, quand ce sont de mauvais coups, est qu’ils ne nous embêtent pas longtemps du coup.