Le plaisir sado-maso fait mal. Toujours exécuté en accord entre les personnes soumises et les personnes sadiques, ces pratiques sont basées sur la douleur, la soumission, l’humiliation, la domination, la destruction et la jubilation. Dieu merci, le sadomasochisme peut aussi être soft, et dans ce cas-là, certaines limites sont respectées.
Apparemment, Freud disait qu’il y avait en nous, une petite case de sadomaso cachée quelque part, dans un coin de notre cerveau; ou une grande case, pour certains ☺ Cela dit, le SM soft sert à pimenter notre vie sexuelle, où les femmes, autant que les hommes, peuvent s’amuser. Dans le couple, ce jeu provient du désir d’une lutte de pouvoir, d’un affrontement entre les sexes, où l’un des deux se laisse dominer. Évidemment, l’idéal est que les rôles soient inversés, au cours des pratiques. Il paraît que cela est très excitant et, même, rassurant. En effet, connaissant les données dès le départ, vous pouvez ainsi vous abandonner totalement à ses délires, en faisant complètement confiance à votre partenaire. L’excitation vient de ce lâcher-prise.
De même, avoir la possibilité de mettre votre partenaire, dans des situations abusives, avec une pointe de sadisme, peut échauffer votre libido. Quelle jouissance de soumettre une personne à votre merci ! Il est intéressant d’observer que certaines personnes, plutôt effacées en société, peuvent se transformer en véritables femmes maîtresses, dans ces jeux SM. Et, inversement.
Par contre, il faut absolument établir des règles et définir des codes avant de commencer ce petit jeu. Car, une fois parti, aucune résistance ne sera acceptée. Impossible de faire marche arrière, tout doit être consenti et, après, il faut assumer. Attention, car, très souvent, pris dans notre élan de sadomaso, les expériences vers la douleur SM peuvent se faire en crescendo et les limites reculent petit à petit. Alors, sachez dire non lorsque cela va trop loin.
On rencontre certains scénarios, comme par exemple, se faire attacher au lit, subir les coulées d’une bougie en flamme, supporter les coups de cravache, obéir à son maître et répondre à toutes ses exigences, exemple : être obligée d’enlever sa petite culotte dans un lieu public. On peut aussi se soumettre à l’expérience du collier de chien avec la laisse, les menottes, ou encore des pinces sur les tétons, ou sur le gland. Il existe également la série des fessées, ainsi que de se faire baiser avec une cagoule sur la tête. Ceci dit, vous pouvez également dominer avec une cagoule, ainsi cachée, vous devenez qui vous voulez ! Ici, nous sommes dans le SM soft, car il est évident que les vices sexuels peuvent débouler sur des scénarios beaucoup plus hard.
Bon, Chéri, ce soir, c’est la fessée !!