D’autant que ça sent l’échec à pleines narines dans nos futures relations sexuelles avec les mecs. Comment rectifier le tir et faire en sorte que ce ne soit plus que le constat d’une génération désormais éteinte ?
Effectivement, selon la plupart des études sur ce délicat sujet, il semble que peu de femmes ressentent véritablement le plaisir vaginal jusqu’à en concevoir un orgasme. La grande question reste toutefois : est-ce que le vagin est inapte au plaisir ou sont-ce des siècles de contrainte quant à l’usage du vagin à des fins d’enfantement qui ont transmis aux femmes une sorte de pudeur qui les empêche de ressentir un vrai plaisir sexuel vaginal ?
Physiologiquement, il semble que le vagin ne soit doté de capteurs sensoriels que sur ses 5 à 8 premiers centimètres. Par ailleurs, le fameux point G dont on parle comme d’un trésor archéologique depuis deux décennies se situerait à environ 5 centimètres depuis l’entrée du vagin. Enfin, le clitoris, érectile, pourrait atteindre jusqu’à 12 centimètres sous les parois vaginales lorsqu’il est en érection. Or compte tenu de tous ces facteurs, le vagin reste un terrain fertile en sensations éventuelles. Une pénétration, qu’elle soit faite avec les doigts, un objet ou un pénis, a donc un pourcentage élevé de procurer du plaisir. Pourquoi si peu de nanas en profitent alors ?
La méconnaissance du vagin est sans doute à l’origine de ses lacunes, si l’on peut dire. Les femmes elles-mêmes ne l’explorent pas trop, intimidées à l’idée de se masturber avec des sextoys, par exemple, histoire de comprendre le fonctionnement de ce vivier à sensations. Pourtant, ce vagin leur appartient, elles ont le droit de le découvrir sans la moindre honte, de prospecter sa mécanique afin de le maîtriser et d’en faire l’usage qui leur sied.
Et si l’orgasme vaginal, à l’instar des délires extatiques du point G, était apprivoisable ? Chez certaines femmes qui fabriquent plus de testostérone que d’autres, l’orgasme vaginal n’est pas un problème. Elles font partie des 20% d’heureuses élues qui en profitent vivement. On prétend d’ailleurs que le vagin devient plus réceptif avec l’âge, surtout à la ménopause, lorsque la femme produit plus d’hormones mâles et moins d’hormones femelles. Il faut donc commencer l’apprentissage du plaisir vaginal bien avant que les ans ne fassent leur œuvre afin d’éviter de se priver de sensations inégalables. Alors mesdames, à vos godes, prêtes…
Votre corps vous appartient, vous êtes seules juges de ce qui est bon et agréable pour lui. Votre sexe vous appartient tout autant, et il ne tient qu’à vous de déterminer ce qui le fait jouir ou pas !
