Est-il seulement possible d’imaginer la stimulation de nos zones érogènes sans que le résultat final de ces attouchements ne soit la jouissance suprême ?
Petit retour en arrière… Pendant de nombreux millénaires (eh oui !) et dans presque toutes les civilisations du monde (eh oui !), le plaisir féminin n’était l’apanage que de quelques rares femelles, privilégiées soit par leur rang social, soit par leur curiosité naturelle, soit par une découverte accidentelle. Autant dire que l’orgasme de la femme était quantité négligeable et que seul le plaisir de l’homme était nécessaire au processus de la fécondation. Maintenant que nous avons traversé toutes les époques, aussi bien permissives que contraignantes, du paganisme au monothéisme, les femmes que nous sommes aujourd’hui ont découvert que non seulement elles avaient aussi droit au plaisir mais qu’elles avaient en plus différents atouts pour l’atteindre.
Il est impensable désormais de concevoir une femme qui n’a jamais connu l’orgasme. Sans doute que cela existe, chez nos mères ou grands-mères encore vivantes… Mais chez les générations plus jeunes, comment cela pourrait-il être possible ? Or si l’on s’interroge sur l’importance de l’orgasme à partir du constat que la majorité des femmes connaît la jouissance sexuelle, comment peut-il y avoir des nuances de gris (en termes de nécessité) devant une sensation aussi extatique ?
Dans ces conditions, il convient peut-être de se poser la question suivante : est-il essentiel que j’atteigne l’orgasme à tout prix avec mon partenaire ? Car si l’apothéose orgastique n’est pas la finalité dans les jeux à deux, elle ne manquera pas de nous satisfaire dans un acte masturbatoire tout aussi bénéfique. Et si l’on veut jouir à tout prix avec son amant ? Est-on assujetties aujourd’hui à l’orgasme comme l’on fut assujetties à ne pas en avoir hier encore ? S’a
ccorder le droit de jouir est une chose, un affranchissement, un bonheur. S’obliger à l’orgasme relève du devoir et ne sert plus du tout la dynamique du plaisir. Si vous êtes de celles qui veulent jouir avec l’autre mais qui êtes retenues par une pléiade de blocages déplaisants, voici le top 5 de nos armes pour accéder au nirvana : gémir pendant la baise intensifie les sensations, se caresser le clitoris pendant la pénétration, bouger le bassin pour accentuer les frottements, demander à votre amant de stimuler vos zones érogènes et surtout laisser votre fantasme numéro 1 envahir votre esprit et vos sens… En associant une image fétiche à votre orgasme, celle-ci agira comme un détonateur chaque fois que vous la solliciterez, ça ne rate jamais !
