Ah ça, on en a mis du temps avant de digérer cette pilule. Jusqu’à tout récemment, le mec qui draguait et qui accumulait les nanas dans son lit était un don juan. La femme qui se livrait au même passe-temps auprès des hommes était quant à elle une vulgaire traînée. Dieu merci, la société a un peu évolué et la nouvelle tendance est désormais aux SEXFRIENDS.
On ne s’engage plus aussi facilement qu’avant de nos jours, considérant que le mariage finit plus souvent qu’autrement en divorce, les jeunes (et moins jeunes) préfèrent de loin les relations avec des partenaires dont ils sont sûrs des pratiques sexuelles tout en n’exigeant aucune garantie de fidélité. C’est ce que l’on appelle les sexfriends. En Amérique, on y va plus crûment en appelant un chat un chat : ce sont des fuckfriends
En fait dans une société faisant l’éloge des loisirs et de la consommation de masse, il n’est certes pas étonnant d’assister à ce choix délibéré que font de plus en plus de gens. Inutile de se leurrer, les amours mythiques inspirées de grands romans comme Tristan et Iseult, les liens sentimentaux, à la vie à la mort, ne trouvent plus de reconnaissance dans les mœurs actuelles, plutôt enclines à des changements permanents ou à des mises à jour aussi nécessaires à la vie de chacun que ne le sont les updates à notre matos informatique.
Or dans cette dynamique exquise de se garder à jour, les sexfriends sont le compromis idéal pour combler nos besoins sexuels sans avoir à promettre l’exclusivité. Pas de serment de fidélité, pas d’engagement, juste la sécurité et la disponibilité d’un compagnon ou d’une compagne de baise, quelqu’un avec qui sortir et s’amuser, quelqu’un avec qui jouir, sans jalousie et surtout sans avoir à avoir à justifier quoi que ce soit à cet autre qui partage cette même envie de rester seul.
Et comment fait-on le choix de ses sexfriends ? En évaluant leurs aptitudes à la fête et au… partage !